7 janvier 2006
autoportrait
Autoportrait
Est passée la moisson et le temps des amours
en navrant ma pelure mes forces sans retour
les épis révoltés de l'enfance s'éteignent
dévastés par l'orage et quelques coups de peigne
trop profonds pour fleurir à l'effluve des jours
des sourcils broussailleux de ses soucis se teignent
de l'humour ont perdu les signes qui enseignent
sont gravés sur le front les sillons du labour
décillés du chiendent des lucarnes sanglantes
mes yeux cherchent dedans la lueur aveuglante
appelée paix bonheur ou peut-être ignorance
mes lèvres ont flétries à remâcher ces mots
heureux qu'aux prés voisins il en sourd de plus beaux
fleurs de vers ou dizain d'où jaillit l'espérance.
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